vendredi, décembre 22, 2006

Noël approche

Joyeux Noël à tous

lundi, décembre 18, 2006

poissons z'et compagnie

Je ne sais pas trop quoi écrire et je n'ai pas pris tant de photos que ça ce week-end. Je ne vais pas être très loquace aujourd'hui, si je l'ai déjà été.

Les marchés italiens sont amusants. Enfin, celui qui est à côté de chez moi est amusant. On peut y trouver tout ce que l'on veut. Une sorte de super-marché au sens propre, s'il peut exister un sens propre de "super-marché". Les vendeurs ont leur propre baraque où ils vendent leurs choses.





Un coup d'oeil par dessus un pont sur une maisons flottantes qui recouvrent les bords du Tibre.

jeudi, décembre 14, 2006

Prochaines extinctions

 

 
n'oubliez pas les non-médiatisées...


mercredi, décembre 13, 2006

les glaces arctiques

pour voir à quelle vitesse la banquise arctique devrait disparaître. Un peu long à charger, mais ça vaut le coup :


lundi, décembre 11, 2006

Photos de deux week-ends

quelques photos...lever de soleil au-dessus des maisons, en face du pont Vittorio Emanuelle

en arrivant au Circo Massimo

en rentrant à la maison, la Via Candia est illuminée maintenant.

Dimanche dernier, j'attendais que la machine à laver ait fini de laver mes affaires. Je suis donc allé faire un tour sur la place Saint Pierre. C'était midi, et le pape faisait un compte-rendu de son voyage en Turquie, depuis sa fenêtre habituelle, la plus haute de ses appartements. Il y avait quand même un bon paquet de monde pour regarder sa silhouette. Quelques uns avaient des banderolles, celle-ci m'a marqué : "L'Immacolata vincerà" : l'Immaculée vaincra. Je ne savais pas que la Vierge avait des idées de ce genre. Les temps changent...
Quelques groupies au premier rang, des jeunes filles, à en dire d'après la hauteur de leur cris à la fin du Notre Père... Je suis revenu à mes habits.
J'ai profité de ce dimanche pour faire un tour à la Piazza Navonna, le repère des artistes de rues. Cette fois, cependant, des baraques avaient été montées pour une sorte de foire : de la nourriture, des objets artisanaux madeinchina, des tasses : étrange tasses à l'éfigie de Mussolini. (deux rangs au-dessus de Che Guevara)

Piazza Navonna, de jour de nuit



Ce week-end en vrac

sur le haut d'une colline, près du Vatican, une flaque entourée de camomilles et de crottes de brebis (ou de chèvres)

en allant sur la colline de l'observatoire
depuis là haut..




mercredi, décembre 06, 2006

Antarctique

En rentrant, je traverse le Campo de' Fiori (litteralement le champs aux fleurs) où se situe le marché. Vers 6h et demie, alors que les éboueurs ont lavé tous les restes de légumes et de fruits que les maraîchers avaient laissé sur le sol, les pavés sont encore mouillés et glissants. Il faut marcher dessus comme l'on marche sur de la glace : poser le pied bien à plat et le relever en poussant sur la plante, tout en gardant le poids au centre du pied, sous le tibia. Surtout ne pas pousser sur la pointe, ce qui risquerait de déplacer l'appui et provoquerait la glissade.
Je m'amuse à m'imaginer marchant sur ce lac de glace noire, la lune luit en haut entre les terrasses. Je marche sur un lac, le vent me caresse le visage, il n'est pas encore froid. Les gens qui passent sont comme une brume qui m'enveloppe, me frôlant sans me déstabiliser, un brouillard montant ou des nuages qui descendent se poser sur la plaine.
L'étendue glacée du lac se termine en se rétrecissant ; déja l'eau n'est plus solide mais, sortant de sous la glace, cours dans son lit. Je saute sur des roches plus sures, à l'accroche meilleure. Les voitures sont des flots qui m'éclaboussent de leur gaz d'échappement, grondant comme une rivière en crue. Tous les soirs les eaux se répendent dans la ville, comme poussées par une vague perpétuelle. Mes rochers me portent au milieu de la rivière ; j'ai juste le temps de sauter sur l'arête d'un trottoir avant que les galets rectangulaires d'un passage piéton ne se fassent renverser et emporter par le courant. L'arête du trottoir devient l'arête d'une congère : d'un côté, le gauche, vers le sud-ouest, la pente douce du névé me porte dans la brume, de l'autre, versant nord, la congère s'effrite au dessus du vide. Les voitures deviennent des bourrasques qui me frôlent et manquent de me faire tomber.
Le vent est devenu froid, j'avance prudemment sur cette couche de neige devenue glace. Je pense aux étendues blanches de l'antarctique où le soleil ne se couche plus. Et cet été encore, des terrassiers américains continuent d'y construire une route pour rejoindre le pôle Sud. Des derniers hectares de terres encore vierge de notre monde ne le seront plus ; les traces des traineaux laissées là il y a bientôt cent ans par Amundsen et ses co-équipiers, gravées dans la glace par la pression des patins et que la fraicheur de l'été ne suffit pas à effacer, rejointes depuis par d'autres explorateurs courageux, ne seront bientôt plus les seules traces humaines dans ce monde pour lequel nous ne sommes pas adaptés.
Pourquoi faut-il que les américains fassent toujours ce genre de trucs?..
Erratum, le projet a été depuis co-signé par les signataires du Traité de l'Antarctique, dont la France. Stupides français...

ciao
yvan
http://www.asoc.org/media/11.27.04.Stuff.Hillary.htm
http://subs.nzherald.co.nz/location/story.cfm?l_id=2&objectid=10384923

mardi, décembre 05, 2006

Week-end (désoléjesuisenretardFIN)

Voici donc d'autres trucs romains.

Depuis la fin de la Via Nazionale, la Vatican est déja dans l'obscurité. Quelquechose de merveilleux : ces bancs d'oiseaux, comme des bancs de poissons, tournaient et viraient dans le ciel, scintillants. Des monstres de plumes marchant sur la ville, et plongeant dans ses entrailles, avant d'en resurgir comme des feux d'artifice et de disparaître en une fraction de seconde. J'avais déja vu ça à Pau, depuis les fenêtres de l'internat, ces étourneaux qui se réunissent par miliers avant de se poser sur les branches des platanes, au bord du gave. Italo Calvino qui, habitant à Rome a déja pu observer cette danse, le décrit mieux que moi, dans "Palomar".

J'ai passé mon dimanche à la recherche de lettres

Si vous venez à Rome, il est n'est pas possible d'en repartir sans avoir visité ce musé à l'air libre. C'est un concentré d'humour noir.

Piazza del Popolo, presque entre chien et loup.


Et c'est tout...

ciao

yvan

lundi, décembre 04, 2006

Week-end (déoléjesuisenretardSUITE)

je n'arrive toujours pas à mettre des photos...

vendredi, décembre 01, 2006

Week-end (désoléjesuisenretard)

Ce week-end, le week-end dernier, pas le prochain, a été tranquille. Pas de manifestations pour déranger les rues romaines, j'ai juste lu mon livre italien, que j'ai finalement terminé.

Samedi

Place Saint Pierre, j'ai croisé une fanfare. Malheureusement, je suis trop en retard pour pouvoir les entendre. Ils ont l'air professionels, enfin...plus que notre banda à Toulouse.
J'ai marché jusqu'à la rive gauche, pour la visiter : il y a tellement de rues que je ne connais pas, je m'y perds à chaque fois : c'est plus difficile que de marcher dans une forêt, kiwie ou française...Et il y a des gens qui vont dans un sens, des voitures et des scooters qui roulent dans un autre. Ce serait marrant que les rues aillent quelque part aussi.
Je cherchais un bon endroit pour finir mon bouquin. J'ai choisi un parc, un gars chouait de la trompette. Pas assez bien cependant, j'ai pu entendre des fausses notes. Mais c'était quand même bien : sur mon banc réchauffé par les rayons du soleil, j'étais sur cette plage que l'auteur décrit, grimpant dans la barque et sentant le tangage des vagues.




Je ne sais pas quoi dire...ma vie à Rome n'est pas très active. Je pense à des choses, mais je les oublies une fois que je veux les taper sur le clavier...oh, oui, j'ai acheté un pull.

Quelques photos de Rome




fichu site! j'arrive pas à télécharger les photos....