samedi, avril 07, 2007

Mamma mia, gia finito...

Retour en France, donc. Après un petit détour en train vers Florence puis Pise, Gênes, Nice, Toulouse et la maison.
Malgré ma vie quelque peu monacale, j'ai apprécié Rome, ses rues étroites et ses collines, ses cappuccini et gelati, les vespas et les Romains. Mon italien aussi s'améliorait ; tant pis, il va falloir que je retourne en Italie pour le pratiquer.
Finalement, je me suis plu ici. J'ai appris à apprécier cette ville, à cuisiner des pâtes 7 jours par semaine et faire de cappuccinos. J'ai aussi compris que je ne travaillerai pas à la Fao: trop politique et basé sur les intérêts de quelques pays (mais c'était à prévoir), même si quelque bons projets sortent du lot, comme celui sur lequel je travaillais.

Voilà mes cinq endroits préférés dans les environs:
- la terrasse du Castel San'Angelo, une des plus belles vues sur la ville (41°54'10.47"N/12°27'58.84"E)
- les jardins de la Villa Medici, l'autre plus belle vue sur Rome (41°54'30.68"N/12°28'55.31"E)
- le marché de la Via Andrea Doria (de 41°54'32.00"N/12°26'56.28"E à 41°54'36.85"N/12°27'16.75"E)
- la pelouse du vieux temple à Ostie Antique (41°45'18.98"N/12°17'33.52"E)
- le vélodrome en décomposition de l'EUR(41°49'35.03"N/12°27'25.68"E)

Ciao ragazzi, ci vediamo en Hollanda

yvan

mercredi, mars 07, 2007

Breaking News

dans la colonne de droite, le site de BIRDHEALTH, dont je serai bientôt membre -->

De l'art de faire couler le Ministère de la Culture italien

Avis aux ensatiens, et à tous ceux qui possèdent une carte d'étudiant dont le nom de l'université n'est pas explicitement écrit dessus et possède une lettre A dans son acronyme.

Les étudiants d'art et d'architecture européens ont accès libre à presque tous les musées romains. Comme la carte d'étudiant de l'Ensat n'explicite pas l'acronyme ENSAT, il suffit de transformer le A d'agronomie en A d'architecture (ou architettura).

Et voilà

ciao

erratum: ça ne marche que quand les caissiers sont des filles...

lundi, mars 05, 2007

Voyage en Mussolinie

E.U.R, pour Esposizione Universale di Roma, 1942.

Le quartier est peu engageant, vide, froid, massif, quelque chose qui reste et pèse au dessus des immeubles de marbre. Les voitures aussi, qui traversent vite le long de la grande avenue, toute en perspective. Il fait gris, en plus, peu de monde dehors.

J'arrive donc, en métro, et sa bouche me rejette dans ce quartier créé de toutes pièces par le gouvernement fasciste de Mussolini, pour l'année 1942. Le quartier en soi n'est pas très accueillant, c'est vrai: pas de petites rues entre deux bâtiments aux couleurs ocres, pas de touristes, aussi. Qu'on est loin de Rome dans ce qui devait devenir la Troisième Rome et devait "s'étendre sur les autres, bordant les rives du fleuve sacré jusqu'aux plages Tyrrhéennes".

Le Palais des Congrés fait face à la perspective du Palais de la Civilisation Italienne.
Ce bâtiment est peut-être celui qui marque le plus. 216 arches supportent une ode propagandiste à "un peuple de poêtes d'artistes de héros de saints de penseurs de scientifiques de navigateurs d'immigrants"... Je me demande ce que pensent les gens qui vivent à côté et passent devant tous les jours... La mégalomanie d'un dictateur. Je crois que ce qui me dérange le plus c'est le fait que ces bâtiments sont encore debout aujourd'hui et que ces photos ne sont pas des archives d'époque mais sont bel et bien dans mon appareil photo.

Comme pour me donner raison, un peu plus loin, la nature a repris le dessus sur un vélodrôme construit à la va-vite. La nature se fout des fascistes et des mégalomanes de touts poils. Il m'a d'ailleurs fallu sauter deux barrières pour rentrer sur le site et la voir à l'oeuvre. Elle a bien raison pourtant, la nature.

En repartant, les étourneaux volaient en bancs de poissons au-dessus du Palazzo dello sport. Deux faucons préfèrent se faire la cour que jouer aux requins.
ciao

yvan

PS qui n'a rien à voir: je viens de recevoir un e-mail Fao à propos du World Food Prize. Un prix qui se veut le Prix Nobel pour l'agriculture et l'agronomie. Cette année, sont nominés Luis Iniácio Lula da Silva, le Président brésilien, pour ses réformes contre la faim et la malnutrition, José Esquinas Alcazar, pour son travail sur la conservation de la biodiversité des espèces agricoles (agrodiversité) et pour promouvoir le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture, Jeffrey Sachs, pour son rôle dans la lutte contre la pauvreté, et Nicolaas A. van der Graaff, pour son soutien à la protection intégrée des cultures.

Le but du jeu: chercher l'erreur, ou les subtils délices de la mondialisation en terme de lutte contre la faim, ou encore comment prendre les méchants pour des gentils.

Le World Food Prize (WFP) a été créé par le Prix Nobel de la Paix 1970 Norman E. Borlaug. Il est dit de lui "qu'il a sauvé plus de vie que personne sur cette terre" en mettant au point les pratiques d'amélioration végétale qui permirent à la Révolution Verte de se répandre.
L'an dernier, le WFP a récompensé "Edson Lobato of Brazil, A. Colin McClung of the United States, and H.E. Alysson Paolinelli of Brazil" pour avoir permis de transformer les terres incultes du Cerrado, au Brésil, en l'une des régions leader dans la production agricole. Très bien. Mais il semble que le Cerrado soit la savane la plus riche en terme de biodiversité au niveau mondial: sur ses 200 milions d'hectares, plus de 40% des 10 000 espèces végétales sont endémiques, et hébergent autour de 1 500 espèces de vertébrés. Aujourd'hui plus de 40 millions d'hectares (2005) y sont destinées à la culture du soja (55% de la production nationale), du maïs (28% de la prod. nationale) et du café (59% de la prod. nationale) et plus de 55% de l'élevage ovin. Que l'on ait transformé à coups de fertilisants ces terres incultes aux sols trop acides et riches en aluminium pour en faire des champs, m'embête déjà. Mais que les sponsors du WFP soient, je cite: World Initiative for Soy in Human Health, Monsanto, Pioneer Hi-Bred International, Cargill, US Grains Council and United Soybean Board me pose plus de problèmes ...source

Votez pour José... Esquinas

mardi, février 06, 2007

Mon nouveau chemin

Plus la peine de m'envoyer du courrier au Via Fransisco Sivori, 13 je n'y suis plus.
J'ai quitté les catholiques environs du Vatican pour les non-moins catholiques environs d'Ostiense et Piramide, au Sud. Plus que 20 minutes de marche par jour au lieu de l'heure-et-demie-presque-deux habituelle ; mais, même si mon entretien sportif va (un peu) s'en ressentir, mes poumons seront (un peu) moins noirs. Ces derniers beaux jours m'ont en effet permis de voir depuis la terrasse de la fao le nuage gris-orange que je traversais allègrement les mois précédents.
Chemin en photo.À deux pas, le café de l'angle, en face, au bout de la rue, le mur et la place Ardeatino, et l'escalier qui traverse le mur d'enceinte

En face du mur, la rambarde sur laquelle je glisserai ce soir en rentrant. En haut de la rambarde, la rue symétrique où les maisons sont les même des deux côtés

Le marché sur la place du bout de la rue symétrique, qui réchauffe les mains en passant

et la Fao. Et depuis la terrasse de la fao, la vue à l'ouest, sur le Vatican au fond au nord-ouest, et le nuage gris-orange au-dessus.

lundi, janvier 22, 2007

Papillons

Rien de très intéressant ce week-end. Quelques photos.

Ah, oui, j'ai vu un papillon...en janvier...

mardi, janvier 16, 2007

Ecologie médiatique

Trois affiches de la campagne 2005 de la médiatique Fondation Nicolas HulotCiao
yvan

lundi, janvier 15, 2007

Marché aux puces et au CO2

Ce matin, je passais sur le trottoir de la rue Petroselli, juste avant la place della Bocca della Verità, lorsque j'aperçus les jambes d'une femme, les chevilles et les talons joints, dans des bottines de cuir, couchée à même le sol. Les passants qui marchent devant moi me cachent son visage de leurs manteaux longs, et leurs jambes qui s'entrecroisent ne laissent passer que la couleur de sa veste. Entourée par un petit groupe, qui fume et qui discute, totalement indifférent, elle est couchée sur les pavés, entre les scooters qui la protègent. Deux policiers patientent un peu plus loin. Ses bottines sombres semblent couper en ce point la ligne blanche qui sépare la route, les voitures ralentissent à son approche, une dame traverse en aboyant après celles qui ne la laissent pas passer. Je comprends que l'ambulance n'arrivera plus. Peut-être parlera-t-on d'elle dans les faits divers, de cette dame gisant entre les pieds de ceux qui la protègent trop tardivement.

Samedi, mes idées n'étaient pas encore noires, je flânais même joyeusement dans les rues, pour une fois vides des passants qui se poussaient alors dans les magasins. Soldes. J'en profiterai pour changer mes chaussures qui supportent mal les pavés romains. Le marché sous les platanes, à côté de chez moi, étalait ses poissons et sentait bon la mer.


Le National Geographic parle de la déforestation en Amazonie, d'une expédition au Pôle Nord qui finit bien, des migrations des baleines à bosse et de celle, amoureuse, des colibris. Des choses dont on ne parlera bientôt plus, quand le Mato Grosso aura changé son nom (littéralement : épaisse brousse) pour celui de Grande Campo de Soja Que Engorda os Proprietários Terrestres (lit.: grand champ de soja qui engraisse les propriétaires terriens), que les expéditions au Pôle Nord se feront en bâteau et finiront toujours bien, et que baleines et colibris n'auront plus besoin de migrer. Beau monde que celui-là, destiné à nous faciliter les tâches. Et les taches.

Devant le Castel San Angelo, une patinoire. Malgré la fraicheur de la glace, il fait chaud. Lili Allen "makes me smile".Je finis Senilità d'Italo Svevo sur la Piazza del Popolo, sous les rayons du soleil qui se couche.

En rentrant, je tombe sur la librairie Il Mare, qui possède un grand nombre de tout ce qui se fait sur le sujet.

C'est dimanche que les idées noires me sont venues. Vertes plutôt. J'avais décidé d'aller me balader vers le Trastevere, de l'autre côté du Tibre, donc. J'y suis allé par le Gianiculo, pour dire bonjour à Garibaldi et profiter du calme des hauteurs. Le jardin d'une ambassade des Etats-Unis

En bas, un immense marché aux puces s'étend sur près d'un kilomètre. Dans le style du marché en plein air de Saint-Ouen, on y trouve de tout: des ferrailleurs, des machands de livres, des gens qui semblent vendre tout ce qu'ils ont, et qui, pour certains, se résume à un nain en plastique ou de vieux bibelots étendus sur une couverture poussiéreuse, des contrefaçons vendues le prix fort sous l'oeil des policiers impuissants (ou bienveillants), des kilos de
 mécanismes de réveils inutilisables, des sacs de noeuds (au sens propre du terme) de fils de chargeurs de téléphones portables, un ordinateur portable, qui fait tellement l'intrus sur ces traiteaux qu'il doit être en aussi bon état que le moteur de bâteau démonté, d'autres proposent des rideaux, un peu de couleur, des disques, un peu de musique, des montres et des pistolets à plomb, des façades de téléphones portables, des piles, des composants électriques, des clefs USB à des prix défiant toute concurence officielle, des choses en plastique, des dvds, et toutes les choses que notre société occidentale a envoyé fabriquer en Asie, qui nous revient et que nous achetons, utilisons, stockons, oublions, revendons pour que d'autres les achètent, les vendent à ceux qui les rachèteront et les revendront, puis les réutiliseront et les oublieront de nouveau et ainsi de suite jusqu'à ce qu'ils finissent sur la couverture poussiéreuse d'un clochard italien ou d'une dame des Balkans, maigre espoir de nourir un jour ou une famille.
Et moi, au milieu de la foule qui me presse et me transporte, mes idées vertes me rendent l'âme triste: l'écologie serait-elle un truc de nantis? Qui dans ce millier de personnes pense à l'avenir de la planète qui s'étale sous ses yeux? Plutôt, qui a assez peu de problèmes quotidiens pour penser à l'avenir de la planète? Les glaces du Pôle Nord et la forêt Amazonienne? Lequel de ces visages que je croise pense comme moi que ces piles à 1€ les 5 ne sont pas une solution à la polution industrielle? Comment un futur président prendra en compte ces problèmes environnementaux alors que la moitié de la population française n'a que le Smig et une bonne partie que quelque chose en dessous du Rmi? C'est bien de faire des machines à laver et des frigos qui respectent des exigences d'économie d'énergie, mais combien achètent des machines à laver et des frigos d'occasion qui ne respectent pas ou plus ces exigences d'économie d'énergie? Proposer des dédouanements fiscaux et des baisses d'impôts à ceux qui mettent des panneaux solaires et réaménagent leurs maisons en HQE, mais combien de personnes sont en dessous du seuil imposable et par conséquent sont en dehors de ces aides?
En repartant de là, je suis le Tibre, qui à la sortie de la ville s'exite un peu et accroche aux platanes qui le bordent des lambeaux de plastique. Un peu plus loin, je croise les bidonvilles au bord de l'eau ; de la chaleur sort d'un tuyau de poêle.

ciao
yvan

Post Scriptum, qui a beaucoup à voir : je vous conseille "Dol"de Philippe Squarzoni. Après "Garduno, en temps de paix" et "Zapata, en temps de guerre" (que vous trouverez dans "toute les bonnes librairies" ou dans ma chambre sous le Vélux), Squarzoni s'est attaqué aux politiques libérales des années raffarines et villepines avec autant de fougue et les met finallement en relation avec nos tout "nouveaux" problèmes environnementaux. En droit, on dénomme dol "l'ensemble des agissements trompeurs ayant entraîné le consentement qu'une des parties n'aurait pas donné, si elle n'avait pas été l'objet de ces manoeuvres". Une très bonne BD, bientôt dans ma chambre.

mardi, janvier 09, 2007

Retour à Rome

J'ai l'impression que les villes me rendent acariâtre: les voitures qui passent et ne s'arrêtent jamais pour vous laisser passer, les conducteurs stupides qui jouent du klaxon le jour et s'endorment dessus la nuit, les tas de gens qui ne marchent jamais assez vite, ni assez droit pour qu'on puisse les dépasser, pigeons débiles, parcs fermés on ne sait pour quoi, ceux qui conduisent des 4x4 dans les ruelles et s'étonnent de ne pas passer, les citadins qui, à force de vivre dans une environnement bétonné, ne prennent pas soin de la nature et jettent leur papiers et leurs mégots
 partout et surtout dans les seuls parcs ouverts, ou les policiers qui garent leurs voitures où ils veulent...Samedi fut pourtant une belle journée : c'était un jour férié. Pas loin du Vatican, une parade avec des cavaliers garibaldiens et des échassiers aux ailes papillons, une fanfare et des majorettes célébraient dans une procession mi-catholique mi-païenne l'arrivée des Rois Mages 
et de la Befana, une sorcière qui donnent des cadeaux aux enfants sages et du charbon aux garnements. Un groupe de cuivres jouait "Ay ay ay ay, canta y no llores".Ils visaient tous la crèche de la Place St Pierre.

Dimanche, marchant tout à mes pensées dans une rue parallèle à la Via Candia, un énorme BANG!. Après une frayeur de rigueur, j'aperçois les responsables : deux vieux au balcon, lui, un briquet à la main, elle un sourire jusqu'au oreilles. Pas un jour sans qu'un pétard n'éclate dans le quartier.
Sur la Piazza del Popolo : la statue de la Liberté était en vert.

En tournant par là...

Les antennes de Rome : presque partie intégrante de l'architecture... Dans le quartier du Trastevere, un endroit que je ne connaissais pas, mais où je retournerai. Un gars jouait "Ay ay ay ay, canta y no llores" sur son accordéon.
porque cantando se alegran
cielito lindo los corazones

De la sierra, morena
cielito lindo vienen bajando
un par de ojitos negros
cielito lindo de contrabando

Ay, ay, ay, ay, canta y no llores
porque cantando se alegran
cielito lindo los corazones

ciao

yvan

jeudi, janvier 04, 2007

Parfois...

Parfois, il semble juste que tout va aller de pire en pire.
Ça avait pourtant bien commencé.
Le réveillon fut agréable, dans ce refuge, à 2500m.
Le refuge de Packe, du nom du pyrénéiste anglais qui en finança la construction, sur la frange d'un col, près de la Coume de l'Ours, au coeur du pays Toys.

On a mangé du foie gras, bu du vin blanc et profité de beaux couchers de soleil et levers de lune.
Le chemin du retour fut plus agréable que l'aller, nous vîmes un lagopède (Lagopus mutus) et avons traversé un lac gelé, marchant sur la glace noire. Le temps était chaud, comme un printemps très en avance au milieu de l'hiver; c'est là qu'on pense au réchauffement climatique.

En bas, dans la vallée, à notre camps de base de Viella, nous retrouvâmes de vieux copains, bûmes un mousseux, mangeâmes les saucisses sèches et le saucisson, et parlâmes comme des adultes; je commence à avoir peur de vieillir encore.

Puis nous rentrâmes. Je suis arrivé à la maison, j'ai vidé mon sac de mes affaires de montagnes, l'ai rempli de mes affaires de ville, ai mangé de la soupe; j'ai l'impression que c'est là que l'on dort le mieux, après une longue journée des montagnes aux plaines, et deux jours de sommeil approximatif, quand on a revu la famille et les amis.

Le train part à l'heure en gare de Pau. Nous longeons les montagnes fraichement enneigées et le gave de Pau, puis les plaines ensoleillées, puis la mer méditerranée, et puis on s'est arrété. Une fille venait de se jeter sous les roues. Alors nous avons attendu 5h, j'ai perdu ma correspondance à Nice, nous avons dormi 5h dans un wagon-lit affrété, attendu 1h pour prendre le train pour Vintimille, attendu 2h pour prendre le train pour Gênes, attendu 2h pour attraper enfin le train pour Rome, nous sommes arrivés à Rome avec 1h30 de retard, après 6 heures de trajet passées entre deux wagons. A Rome, j'ai dû payer 50€ d'amende pour n'avoir pas assez de monnaie pour payer mon ticket de métro. J'ai finallement réussi à arriver, exténué, chez moi. Mon voyage a duré 35h de Féas à Via Francisco Sivori. Presque aussi long que pour aller en Nouvelle-Zélande.

Heureusement, mon maître de stage arctique se rappelait de moi, et m'envoie quelques ar(c)ticles.


vendredi, décembre 22, 2006

Noël approche

Joyeux Noël à tous

lundi, décembre 18, 2006

poissons z'et compagnie

Je ne sais pas trop quoi écrire et je n'ai pas pris tant de photos que ça ce week-end. Je ne vais pas être très loquace aujourd'hui, si je l'ai déjà été.

Les marchés italiens sont amusants. Enfin, celui qui est à côté de chez moi est amusant. On peut y trouver tout ce que l'on veut. Une sorte de super-marché au sens propre, s'il peut exister un sens propre de "super-marché". Les vendeurs ont leur propre baraque où ils vendent leurs choses.





Un coup d'oeil par dessus un pont sur une maisons flottantes qui recouvrent les bords du Tibre.

jeudi, décembre 14, 2006

Prochaines extinctions

 

 
n'oubliez pas les non-médiatisées...


mercredi, décembre 13, 2006

les glaces arctiques

pour voir à quelle vitesse la banquise arctique devrait disparaître. Un peu long à charger, mais ça vaut le coup :


lundi, décembre 11, 2006

Photos de deux week-ends

quelques photos...lever de soleil au-dessus des maisons, en face du pont Vittorio Emanuelle

en arrivant au Circo Massimo

en rentrant à la maison, la Via Candia est illuminée maintenant.

Dimanche dernier, j'attendais que la machine à laver ait fini de laver mes affaires. Je suis donc allé faire un tour sur la place Saint Pierre. C'était midi, et le pape faisait un compte-rendu de son voyage en Turquie, depuis sa fenêtre habituelle, la plus haute de ses appartements. Il y avait quand même un bon paquet de monde pour regarder sa silhouette. Quelques uns avaient des banderolles, celle-ci m'a marqué : "L'Immacolata vincerà" : l'Immaculée vaincra. Je ne savais pas que la Vierge avait des idées de ce genre. Les temps changent...
Quelques groupies au premier rang, des jeunes filles, à en dire d'après la hauteur de leur cris à la fin du Notre Père... Je suis revenu à mes habits.
J'ai profité de ce dimanche pour faire un tour à la Piazza Navonna, le repère des artistes de rues. Cette fois, cependant, des baraques avaient été montées pour une sorte de foire : de la nourriture, des objets artisanaux madeinchina, des tasses : étrange tasses à l'éfigie de Mussolini. (deux rangs au-dessus de Che Guevara)

Piazza Navonna, de jour de nuit



Ce week-end en vrac

sur le haut d'une colline, près du Vatican, une flaque entourée de camomilles et de crottes de brebis (ou de chèvres)

en allant sur la colline de l'observatoire
depuis là haut..