vendredi, novembre 24, 2006

Ricette italiane

Je viens de trouver ce site, intéressant et ...appétissant
il broccolino

ciao
yvan

lundi, novembre 20, 2006

Dimanche

Le temps est plus clément qu'hier, mes habits ne risquant rien à sécher dehors, je quitte ma stanza avec l'esprit tranquille et pars pour la Villa Medici, sur les hauteurs de la rive gauche.Place di Spagna, un attroupement devant la boutique Dior me bloque la route ; déja la saison des soldes? Un nombre trop élevé de tifosi de la Lazio de Rome me pousse à répondre par la négative. Ces gars sont là pour acclamer un joueur de foot venu dépenser des miliers d'euros des millions que compte son contrat et dont les gardes du corps, au moment de déguerpir, pressent brutalement un taxi qui était là et n'allait pas assez vite à leur goût. Voir comment un groupe de gens peut entrer dans une pareille liesse pour un gars claquant son argent dans une boutique dont il leur est presque interdit de regarder les vitrines me rend malade. Alors que les supporters heureux s'éparpillent ou prennent des photos, le vendeur, lui, relit sa facture.
Près du Campo di Fiori, je m'achète un caffè et commence Tu, mio, un roman d'Erri de Luca, en italien. Ma cargaison de livres est arrivée à son terme ; il va falloir que je profite de Noël pour en ramener une caisse.
Piazza de la Fontana di Trevi, des gens sont postés avec des panneaux "Baci gratis", "Free hugs", "Embrassades gratuites". Ne comprenant pas trop, j'évite les filles que je croise en premier, donne une tape amicale sur l'épaule d'un gars un peu trop entreprennant, mais finalement tombe dans les bras d'une gentille mamma qui me bloquait la route. Pourquoi vous faites-ça? Pourquoi pas? Pour te faire passer une bonne journée, pour te donner le sourire... Alors ça a marché, grazzie. Ça a marché, jusqu'à ce qu'un abruti de policier sur sa moto toute en sirène me pousse de la route pour laisser passer je ne sais quel imbécile trop pressé pour avancer à la vitesse du trafic romain. La découverte, sur l'un des murs du jardin de la Villa Medici, de Ruines de Rome, Linaria cymbalaria, me redonne le sourire. Les plantes n'ont que faire des privilèges et continuent de pousser leurs garines dans les infractuosités du mortier,qui cèdera plus tard sous la pression de la fleur...
La Villa Medici offre depuis son balcon et sa terrasse une vue superbe sur les terrasses et les toits de Rome : je crois que c'est là la plus belle vue sur la ville. Seul inconvénient, située plein sud il est impossible de la photographier sans obtenir un contre-jour qui effacera toutes les nuances d'ocres et de terre de Sienne des murs romains, et tout les détails des coupoles, des clochers et des antennes. Un endroit réservé seulement à la contemplation et dont le souvenir ne se trouvera que dans la description qu'en fera notre mémoire..


En rentrant mon proprio m'annonce que le mauvais temps arrive...Mince

Samedi

Ce week-end fut agréable : je le passai tranquillement à marcher sur les collines à la recherche du meilleur point de vue sur la cité, plongeant dans le tourbillon des ruelles, remontant à la surface des tuiles, pour reprendre mon souffle et descendre à nouveau me méler à la rumeur de la ville. Une mer aussi calme en surface qu'agitée et bruyante à mesure que l'on descend vers le fond.

La vue depuis la colline de Garibaldi n'est pas mal ; l'angle est large mais l'endroit étant peu propice à la contemplation je redescends dans la ville, croisant au passage deux acrobates flottant dans les airs. Lui, lui montre comment faire, elle, l'écoute avec attention, le chêne, impassible, soutient le drap qui les fait voler.
Jardin caché dans les ruelles.
Une fois de l'autre côté du Tibre, je me perds à moitié dans le dédale. Un drapeau bleu blanc rouge m'aide à me repérer sur ma carte : je suis sur la place Farnese, devant l'Ambassade française, à deux pas de la place du Campo di Fiori que je traverse tous les matins. La place est agréable, mais je préfere l'Ambassade de Chypre qui fait face au sombre palais français.
De là j'ai essayé de rejoindre la Villa Medici, villégiature des privilégiés académiciens français à Rome. Ma quête n'a pas très bien marché puisque je me suis retouvé encerclé de policiers aux airs de mercenaires ripoux et de carabinieri, plus sérieux. Il faut que je pense à me faire une fausse accréditation de presse pour prendre en photo les policiers qui le valent : ceux là semblaient tout droit sortis de Tintin chez les Picaros...Il ne m'attendaient cependant pas à moi, petit touriste français perdu dans les immensités citadines. Une fois choisi un poste d'observation adéquat, et vite rejoint par un couple d'anglais de Chester, à côté de Manchester, une très jolie petite campagne anglaise où l'on trouve aussi des ruines romaines, oui jeune homme, je comprends que comme mes voisins je vais assister à une manifestation romaine. Une chance pour mes anglais qui vont pouvoir la comparer avec celle de Barcelone qui leur passait au pied du balcon au printemps dernier.
Les manifestants arrivent à la nuit tombée ; il est 5h30, la marche atteint ici son terminus. C'était une manifestation bonne enfant, il y avait même une fanfare à effectif réduit (style de banda ensatienne). Les slogans pour la libération de la Palestine et l'arrêt de la coopération économique et militaire italienne avec Israël semblaient légitimes, s'il n'y avait eu ces abrutis brûleurs de drapeaux. Ce n'est pas que je sois patriote, ce n'est pas, je pense, un de mes sentiments caractéristiques, mais je ne supporte pas ce geste : un drapeau représente, à l'étranger, tout un pays, autant les imbéciles que les autres, et en ce sens, brûler le drapeau israëlien, c'est brûler les efforts que font là-bas des gens en faveur de la paix et en mélanger les cendres avec celles des expansionistes heureux. .Comme brûler le drapeau américain est oublier que la moitié de la population est contre la politique US au Moyen Orient : 6 bandes et demies et 25 étoiles ne méritent pas de finir piétinées sur le pavé.
Les policiers n'ont pas chargé et je finis la soirée à écouter un petit groupe de jazzmen sur la Via del Corso.

vendredi, novembre 17, 2006

En allant travailler...

J'ai la chance d'habiter près du Vatican et de pouvoir profiter de très belles journées depuis deux semaines. Ceci me permet, en effet, d'aller travailler en marchant, jusqu'au Cirque Maxime, à 45 minutes de là.
Mon chemin serpente dans les rues de Rome, commençant Via Candia

jusqu'au croisement de la Via Leone IV qui m'amène à la Piazza del Risorgimento et de là au Vatican et à la Place Saint Pierre. Là, je croise les calèches qui attendent les clients et je peux sentir pendant un instant l'odeur des chevaux machant leur sac de farine. En évitant les voitures, je traverse la Via della Concilazione et bifurque sur le pont Vittorio Emmanuele. Je m'arrête au bout pour laisser passer les voitures,marche jusqu'à la future station de métroet, au niveau des travaux dans l'immeuble, plonge dans le labyrinthe des ruelleset bientôt rejoins le marché de la Piazza di Campo de Fiori. J'y achète deux pommes. Assez petites pour pouvoir en mettre une dans ma poche pendant que je mange l'autre. J'arrive rapidement dans le quartier juif et ses bouchers kasher, près du Cirque Marcello. Habituellement, les rayons de soleil viennent se refléter sur les fenêtres du premier.5 minutes plus tard, j'arrive en face de la FAO, longeant le Circo Massimo.

Puis je passe ma journée dans ce bâtiment. J'espère qu'il ne pleuvra pas demainmatin...

ciao

yvan

mardi, novembre 14, 2006

Aaaahhh!!

allez voir ce site
le réseau des traces de pas en anglais, mais facile à comprendre.

ciao
yvan

SARD-M

le site du projet pour lequel je travaille :

http://www.fao.org/sard/fr/sardm

lundi, novembre 13, 2006

Première semaine

Je veux revoir mes calmes collines...
Celles d'ici (Rome, ville aux sept collines) sont trop peuplées : vous y trouverez pas de kiwis, même pas de geais.



Fin d'après-midi sur le Vatican, depuis le pont Umberto I

ciao

yvan

Dimanche 5 novembre : arrivée à Rome

Je suis à Rome, donc, après un long voyage le long de la côte méditerranéenne Vue sur le Cirque Massimo et le Forum Romain, à 200 m de la FAO, où je passerai mes cinq prochains mois.
Lourds nuages au-dessus du palais Vittoriano, le bâtiment le plus moche de la ville selon les Romains...

Je profite d'une mauvaise journée pour créer ce blog, mais je ne sais pas s'il sera autant fourni que celui de NZ. J'essaierai quand même de le tenir à jour.
ciao

yvan