vendredi, décembre 22, 2006
lundi, décembre 18, 2006
poissons z'et compagnie
Les marchés italiens sont amusants. Enfin, celui qui est à côté de chez moi est amusant. On peut y trouver tout ce que l'on veut. Une sorte de super-marché au sens propre, s'il peut exister un sens propre de "super-marché". Les vendeurs ont leur propre baraque où ils vendent leurs choses.
jeudi, décembre 14, 2006
mercredi, décembre 13, 2006
les glaces arctiques
lundi, décembre 11, 2006
Photos de deux week-ends
mercredi, décembre 06, 2006
Antarctique
Je m'amuse à m'imaginer marchant sur ce lac de glace noire, la lune luit en haut entre les terrasses. Je marche sur un lac, le vent me caresse le visage, il n'est pas encore froid. Les gens qui passent sont comme une brume qui m'enveloppe, me frôlant sans me déstabiliser, un brouillard montant ou des nuages qui descendent se poser sur la plaine.
L'étendue glacée du lac se termine en se rétrecissant ; déja l'eau n'est plus solide mais, sortant de sous la glace, cours dans son lit. Je saute sur des roches plus sures, à l'accroche meilleure. Les voitures sont des flots qui m'éclaboussent de leur gaz d'échappement, grondant comme une rivière en crue. Tous les soirs les eaux se répendent dans la ville, comme poussées par une vague perpétuelle. Mes rochers me portent au milieu de la rivière ; j'ai juste le temps de sauter sur l'arête d'un trottoir avant que les galets rectangulaires d'un passage piéton ne se fassent renverser et emporter par le courant. L'arête du trottoir devient l'arête d'une congère : d'un côté, le gauche, vers le sud-ouest, la pente douce du névé me porte dans la brume, de l'autre, versant nord, la congère s'effrite au dessus du vide. Les voitures deviennent des bourrasques qui me frôlent et manquent de me faire tomber.
Le vent est devenu froid, j'avance prudemment sur cette couche de neige devenue glace. Je pense aux étendues blanches de l'antarctique où le soleil ne se couche plus. Et cet été encore, des terrassiers américains continuent d'y construire une route pour rejoindre le pôle Sud. Des derniers hectares de terres encore vierge de notre monde ne le seront plus ; les traces des traineaux laissées là il y a bientôt cent ans par Amundsen et ses co-équipiers, gravées dans la glace par la pression des patins et que la fraicheur de l'été ne suffit pas à effacer, rejointes depuis par d'autres explorateurs courageux, ne seront bientôt plus les seules traces humaines dans ce monde pour lequel nous ne sommes pas adaptés.
Pourquoi faut-il que les américains fassent toujours ce genre de trucs?..
Erratum, le projet a été depuis co-signé par les signataires du Traité de l'Antarctique, dont la France. Stupides français...

yvan
http://www.asoc.org/media/11.27.04.Stuff.Hillary.htm
http://subs.nzherald.co.nz/location/story.cfm?l_id=2&objectid=10384923
mardi, décembre 05, 2006
Week-end (désoléjesuisenretardFIN)



Depuis la fin de la Via Nazionale, la Vatican est déja dans l'obscurité. Quelquechose de merveilleux : ces bancs d'oiseaux, comme des bancs de poissons, tournaient et viraient dans le ciel, scintillants. Des monstres de plumes marchant sur la ville, et plongeant dans ses entrailles, avant d'en resurgir comme des feux d'artifice et de disparaître en une fraction de seconde. J'avais déja vu ça à Pau, depuis les fenêtres de l'internat, ces étourneaux qui se réunissent par miliers avant de se poser sur les branches des platanes, au bord du gave. Italo Calvino qui, habitant à Rome a déja pu observer cette danse, le décrit mieux que moi, dans "Palomar".
J'ai passé mon dimanche à la recherche de lettres
Si vous venez à Rome, il est n'est pas possible d'en repartir sans avoir visité ce musé à l'air libre. C'est un concentré d'humour noir.
Piazza del Popolo, presque entre chien et loup.
Et c'est tout...
ciao
yvan
lundi, décembre 04, 2006
vendredi, décembre 01, 2006
Week-end (désoléjesuisenretard)
Samedi
Place Saint Pierre, j'ai croisé une fanfare. Malheureusement, je suis trop en retard pour pouvoir les entendre. Ils ont l'air professionels, enfin...plus que notre banda à Toulouse.
J'ai marché jusqu'à la rive gauche, pour la visiter : il y a tellement de rues que je ne connais pas, je m'y perds à chaque fois : c'est plus difficile que de marcher dans une forêt, kiwie ou française...Et il y a des gens qui vont dans un sens, des voitures et des scooters qui roulent dans un autre. Ce serait marrant que les rues aillent quelque part aussi.
Je cherchais un bon endroit pour finir mon bouquin. J'ai choisi un parc, un gars chouait de la trompette. Pas assez bien cependant, j'ai pu entendre des fausses notes. Mais c'était quand même bien : sur mon banc réchauffé par les rayons du soleil, j'étais sur cette plage que l'auteur décrit, grimpant dans la barque et sentant le tangage des vagues.
Je ne sais pas quoi dire...ma vie à Rome n'est pas très active. Je pense à des choses, mais je les oublies une fois que je veux les taper sur le clavier...oh, oui, j'ai acheté un pull.
Quelques photos de Rome
fichu site! j'arrive pas à télécharger les photos....